Le ramonage est une opération qui consiste à nettoyer la paroi intérieure de la cheminée. Durant l’intervention, le ramoneur enlève la suie, la résine, le goudron et tous les dépôts du conduit. Étant obligatoire, le ramonage contribue au bon fonctionnement de la cheminée. Dans cet article, vous découvrirez les 3 étapes de ramonage de cheminée.
L’importance du ramonage et les obligations
En plus de contribuer au bon fonctionnement de la cheminée, le ramonage réduit considérablement les risques d’intoxication au gaz et d’incendie. C’est d’ailleurs pour cette raison que la loi française rend obligatoire le ramonage de la cheminée par un professionnel au moins une fois par an. Voici un extrait de l’article 31-6 du Règlement Sanitaire Départemental Type :
« Les conduits de fumée intérieurs ou extérieurs, fixes ou amovibles, utilisés pour l’évacuation des gaz de la combustion doivent être maintenus constamment en bon état d’entretien et de fonctionnement et ramonés périodiquement en vue d’assurer le bon fonctionnement des appareils et d’éviter les risques d’incendie et d’émanation de gaz nocifs dans l’immeuble, ainsi que le rejet des particules dans l’atmosphère extérieure. »
Néanmoins, cette réglementation peut être différente selon les départements et la municipalité. Elle peut aussi dépendre de la compagnie d’assurance qui requiert un certificat de ramonage délivré par une entreprise agrémentée après l’opération.
Sachez toutefois qu’entre temps, vous pouvez réaliser les travaux de ramonage vous-même plusieurs fois dans l’année. Il est même possible que la compagnie d’assurance autorise le ramonage effectué par un particulier à condition de faire vérifier le travail par un professionnel.
Zoom sur le ramonage par soi-même
Les coûts des travaux de ramonage de cheminée varient selon les professionnels et le lieu où vous habitez. Comptez entre 30 et 100 euros pour l’opération. Si vous trouvez ce tarif élevé, vous pouvez réaliser l’opération vous-même et faire appel à un spécialiste pour contrôler le résultat.
Le bon moment pour ramoner une cheminée est la période automnale, c’est-à-dire vers le mois d’octobre. En organisant un ramonage à cette période, vous êtes certain de rendre fonctionnelle votre cheminée pour l’hiver.
Une autre technique pour connaître le bon moment pour ramoner un conduit ? Vous pouvez observer votre cheminée à l’aide d’une torche et enlever une petite couche de suie. Si celle-ci est supérieure à 3 mm, il est temps de procéder au ramonage.
Pour réaliser l’opération, vous aurez besoin d’une canne pour nettoyer tout le conduit et atteindre les zones inaccessibles à bout de bras. Fixé à la canne, le hérisson va brosser la cheminée et enlever tous les dépôts toxiques. Il peut être en métal ou en nylon, de forme ronde ou carrée.
Les étapes pour ramoner une cheminée
1- La préparation.
Certains animaux se réfugient dans les conduits lorsque la température baisse. Avant de commencer les travaux de ramonage, assurez-vous qu’il n’y ait aucun animal coincé dans la cheminée. Ensuite, posez une bâche et une cuvette en bas de la cheminée pour éviter de salir l’intérieur de votre maison. Par la même occasion, protégez vos meubles, vos sols (carrelage ou parquet) et vos murs de la poussière. Pensez également à vous protéger en vous équipant de lunettes de protection, de gants et de masque.
N’oubliez pas de prendre les mesures (hauteur et diamètres) du conduit afin de choisir les bons outils de ramonage.
2- Le ramonage.
Placez le hérisson dans une des sections de la canne. Une fois l’assemblage terminé, vous pouvez procéder au nettoyage du conduit. Effectuez des mouvements de va-et-vient pour décoller efficacement la suie, le goudron et les dépôts sur les parois de la cheminée.
3- Le nettoyage.
Le nettoyage représente la dernière étape du ramonage. Pour ce faire, videz la petite trappe située sous le foyer de la cheminée avant de retirer la bâche et les autres protections.
Vous n’avez pas le temps de réaliser le travail ? Faites appel à un ramoneur professionnel tel que FC GAZ. Son équipe délivre un certificat de ramonage à la fin de l’opération.