Micro-station d’épuration : avantages, inconvénients, pose et entretien

Micro-station d’épuration : avantages, inconvénients, pose et entretien

Pour l’assainissement individuel d’une maison, un grand nombre de propriétaires se rue vers la micro-station d’épuration. Quels sont les intérêts et les inconvénients de ce dispositif ? Comment l’installer ? Comment l’entretenir ? La réponse à toutes ces questions.

Les avantages de la micro-station d’épuration

Le premier avantage de la micro-station d’épuration est son faible encombrement. Il suffit d’un espace inférieur à 10 m² pour installer tous les dispositifs nécessaires au prétraitement et au traitement des eaux usées. Il est même possible de l’installer sous un parking. En plus, l’épandage souterrain est souvent facultatif.

Les professionnels en assainissement individuel peuvent l’installer en peu de temps, et ce, grâce à sa conception tout-en-un. Généralement, ils ont besoin d’une journée ou deux de travaux afin de boucler le terrassement, la pose, le branchement ainsi que le raccordement électrique.

Il n’est pas étonnant que les adeptes de ce dispositif se multiplient en raison de son impact sur l’environnement. Pour traiter les eaux usées, aucun produit chimique n’est utilisé.

Outre sa performance extraordinaire, elle est disponible partout.

Les inconvénients de la micro-station d’épuration

Le premier point faible d’une micro-station d’épuration est sa dépendance à une alimentation électrique, ce qui peut engendrer un coût annuel de 30 à 50 euros. Voilà pourquoi, il est impossible de l’installer dans une résidence secondaire. En fait, en cas de panne de courant, ce dispositif mettra plusieurs semaines à retrouver son fonctionnement normal. Pendant ce temps, les eaux usées seront recrachées dans la nature, ce qui vous expose à des sanctions.

Parfois, la compacité de la micro-station d’épuration est perçue comme un point positif, mais elle cache des vices. Comme elle a une taille réduite, la production de boue devient plus rapide. De ce fait, les vidanges doivent se faire plus souvent que d’habitude.

Les étapes de pose d’une micro-station d’épuration

Avant d’installer une installation d’assainissement non-collectif, vous devez être au courant des préconisations légales et des techniques favorables au bon fonctionnement ainsi qu’à la longévité du dispositif. La première étape consiste, précisément, à l’étude de votre projet. Cela inclut la localisation et les contraintes de votre terrain, l’évacuation des eaux usées traitées et non traitées, de sa dimension, etc.

Si le résultat de l’étude est positif, il faut contacter le service public d’assainissement non collectif pour vérifier la conformité du projet. Le SPANC a le pouvoir de délivrer une attestation de conformité.

Maintenant, il est possible de passer à l’installation proprement dite. Cela se définit comme la réalisation de la fosse et des tranchées. Ensuite, le technicien assure la pose de la micro-station sur le lit de pose, le raccordement des canalisations ainsi que la réalisation de la tranchée d’infiltration. Le raccordement électrique et la mise en service relèvent aussi de ses compétences.

Enfin, le SPANC viendra effectuer la vérification de la conformité de votre projet sur papier. Une fois installé, si votre micro-station d’épuration fonctionne correctement, vous pouvez procéder au remblayage.

 

L’entretien de la micro-station

Une micro-station d’épuration peut vous rendre service pendant 20 ans, et parfois plus, à condition qu’elle soit entretenue périodiquement par des professionnels en travaux publics à Bayeux. Sa mission est de veiller au bon fonctionnement du dispositif. Voilà pourquoi, un entretien est peu coûteux.

Chaque année, il vérifie la circulation et la hauteur des boues, le fonctionnement mécanique des pompes, des compresseurs et des autres équipements, les ventilations, l’exutoire et les alarmes. Quant à la vidange, il doit être effectué une fois par an ou tous les deux ans.

Effectivement, la fréquence des entretiens et de la vidange dépend de la taille de la micro-station d’épuration, du nombre des occupants du bâtiment ainsi que de leurs habitudes.

Par ailleurs, le propriétaire peut vérifier tous les trois mois l’alimentation électrique, l’absence des odeurs nauséabondes, le fonctionnement des systèmes d’alarme ainsi que les ventilations. En cas de problème, il peut faire appel à des professionnels pour intervenir.

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