Avoir une maison, c’est bien ! En bénéficier pleinement est encore plus avantageux. En clair, lorsque vous vivez dans une maison, il est important de penser à la gestion de l’élément le plus utilisé en son sein : l’eau. Pour la gestion de l’eau, il y a plusieurs moyens qui sont proposés aux occupants. Il s’agira de faire un choix parmi les différents systèmes d’évacuation des eaux usées. Voici comment organiser l’évacuation des eaux usées chez soi.
Évacuation des eaux usées : comprendre le principe
Mettre en place un bon système d’évacuation, c’est protéger sa maison des moisissures ou des salpêtres. Une mauvaise évacuation des eaux usées peut aussi être source de la mauvaise qualité de l’air intérieur. Pour assurer à votre habitation une longue durée de vie, il est important de procéder à une organisation assez fonctionnelle de l’évacuation des eaux usées.
En la matière, il existe plusieurs types d’eaux usées :
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eaux ménagères ou grises ;
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eaux vannes ;
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eaux pluviales.
Votre système de gestion des eaux domestiques doit donc être assez prompt à rejeter tous ces types d’eaux afin de vous préserver de toute infection. En effet, lorsqu’elles sont mal gérées, ses eaux sont sources de mauvaises odeurs et peuvent réduire la fonctionnalité de la maison.
Ainsi, l’organisation de leur évacuation doit prendre en compte toutes les éventualités afin que vos canalisations ne soient ni bouchées, ni endommagées.
Comment organiser l’évacuation des eaux usées chez soi ?
Il suffit de faire un choix parmi les différentes solutions disponibles. Toutefois, ce choix doit respecter certaines obligations.
Le système d’assainissement collectif
Lorsque vous optez pour un système d’assainissement collectif des eaux usées, il est important d’obéir à certaines normes. En effet, toutes les eaux usées du collectif doivent être collectées et drainées vers la station d’épuration pour un traitement spécifique. Votre maison doit être pourvue d’un collecteur installé en pente et nécessairement en PVC.
Le diamètre que doit avoir votre évacuation dépend de la distance de votre maison par rapport à la première chute. De plus, vous devez penser à une pente assez élevée pour faciliter l’écoulement des eaux. Les experts sont parfois envoyés pour justifier de la normalité des mesures lors de l’installation des tuyaux de raccordement.
Le système d’assainissement autonome
Raccorder sa maison à un système d’assainissement collectif reste facultatif. Vous pouvez opter pour un raccordement autonome. Elle vous permet de traiter plus efficacement les eaux usées et les eaux de pluie. En effet, avec ce type d’organisation, les eaux sont rejetées dans votre parcelle après le traitement qu’ils subissent.
Il est donc important pour vous de respecter les consignes liées à l’évacuation. La solidité et la durabilité de votre habitation en dépendent. Dans la majorité des cas, un système d’évacuation autonome se montre plus avantageux que celui fait collectivement. Toutefois, il convient de voir les possibilités de réalisation de l’un ou de l’autre avant de se décider.
L’épandage
Ce système d’évacuation est spécifique aux eaux pluviales. En effet, il s’agit d’un dispositif installé au sol et facilitant le traitement de la boue. Ainsi, lorsque les boues sont liquéfiées, le système d’épandage au sol se charge de procéder à une épuration.
Les déchets présents dans l’eau usée sont traités et les bactéries gérées par une infiltration au sol. Ensuite, l’ensemble des eaux récupérées est dirigé vers les cours d’eaux voisins. Il peut aussi être orienté vers une fosse ou un réseau d’eau pluvial. C’est le raccordement de votre secteur qui définit ce rejet.
Le drainage périphérique sans gravier
Vous avez aussi la possibilité d’opter pour un système de drainage périphérique. Il s’agit d’une installation qui va jusqu’aux fondations de votre maison. En effet, il vous faut creuser autour de la maison une tranchée dans laquelle est disposé un drain. Les perforations que vous ferez permettront au tuyau de récupérer l’eau stagnante pour une évacuation vers le collecteur.
C’est un dispositif qui convient aux terrains argileux. En effet, ces terrains constituent une barrière à l’évacuation des eaux en retenant l’eau à la surface du sol.
