Chaque projet de revêtement de sol commence nécessairement par la préparation de la surface à recouvrir. La mise en œuvre d’un ragréage du sol est obligatoire lorsque celui-ci n’est pas parfait. Cette intervention conditionne la qualité et la pérennité du carrelage. Les lignes suivantes vous permettront de découvrir la pertinence d’une telle intervention.
Les critères d’un ragréage de sols réussi
Un ragréage de sols réussi est jugé d’un premier coup d’œil. Une surface prête à revêtir doit répondre favorablement à chacun des critères énoncés ci-après :
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- Être lisse ;
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- Ne présenter aucune imperfection : ni zone creuse, ni partie bosselée ;
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- Obtenir d’une surface parfaitement plane et horizontale.
En outre, il faut noter que le ragréage de sols n’est pas obligatoire si la surface en question répond déjà aux conditions précédentes. Cependant, il peut être effectué partiellement.
Les règles à respecter
La mise en œuvre d’un ragréage de sols nécessite le respect de quelques règles esthétiques et géométriques strictes.
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- Réduire à un même niveau ;
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- Veiller à ce que la surface du sol soit perpendiculaire à la direction du mur ;
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- Vérifier que les imperfections ne dépassent pas 5 mm ;
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- Concrétiser la règle du « zéro imperfection », c’est-à-dire remplir les parties creuses et étouffer les parties bombées;
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- Réaliser le nivellement en tenant compte de la hauteur des parties bosselées.
En outre, la règle d’or de la réalisation d’un tel projet est la suivante : « Le ragréage d’une surface entière doit être effectué en une seule fois, quelle que soit sa grandeur ». Dans le cas échéant, cela handicaperait la pose du carrelage extérieur ou intérieur.
Les fournitures requises
La réalisation d’un ragréage de sols est conditionnée par l’existence des matériaux de construction, de certains outils de maçonnerie et d‘équipements de sécurité de base. Voici une liste exhaustif de ces fournitures :
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- Un enduit prêt à l’emploi ou un mortier de ciment dosé à 400 kg/m³ ;
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- Un outillage de maçonnerie : Truelle mécanique ; niveau, taloche ;
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- Des équipements de sécurité ;
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- Un balai ou un aspirateur ;
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- Des fils ou des tigespermettant de repérerla hauteur de l’enduit.
Les étapes de réalisation d’un ragréage de sols
La réalisation d’un ragréage de sols peut être assimilée à des travaux de maçonnerie. Cependant, cette tâche peut être effectuée par un professionnel ou par un amateur du bricolage. Il suffit de suivre les étapes suivantes :
Étape 1 : le balayage de la surface à revêtir
La réussite d’un ragréage de sols est conditionnée par la localisation des moindres imperfections de la surface à revêtir. À cette fin, il faut commencer par la balayer. Pour cela, on utilise un balai ou un aspirateur. Cette procédure est obligatoire, que le revêtement prévu soit un carrelage, un pavé autobloquant ou un parquet flottant.
Étape 2 : La mise à niveau
La mise à niveau est une opération à effectuer avec minutie et précision, car elle conditionne la réussite d’un ragréage de sols. Elle consiste d’abord à repérer le niveau de bosse le plus élevé afin de conclure la hauteur optimale de l’enduit. Ensuite, il faut placer les fils et les tiges qui assureront que le niveau précédemment souhaité soit réalisé en tout point de la surface. Ceci étant, il ne reste plus qu’à mouiller l’espace de travail avec de l’eau claire.
Étape 3 : Les travaux de maçonnerie
C’est à cette étape que se concrétise le ragréage de sols proprement dit. Il s’agit d’étaler une couche d’enduit ou de mortier sur la surface dédiée. Le principe est simple : il suffit de respecter la hauteur précisée par les repères (tiges et fils) précédemment placés.
