Au cours d’un projet de construction (ou de rénovation), de nombreux travaux peuvent être réalisés, notamment la pose de revêtement de sol. Selon l’usage réservé à la pièce, votre budget et vos préférences, vous avez l’embarras du choix : carrelage, lino, moquette, etc. Pour ceux qui ont opté pour le parquet flottant, découvrez ci-après les caractéristiques de ce type de revêtement : ses avantages, ses inconvénients, son prix et ses différentes techniques de pose.
Les avantages du parquet flottant
La facilité de pose est le premier avantage du parquet flottant. Il suffit de clipser les différentes lames entre elles. Cela permet entre autres de garder l’ancien revêtement, que ce soit de la peinture, du lino, du carrelage ou même de la moquette. Un bricoleur amateur est même capable de réaliser la pose d’un parquet flottant.
Un autre atout du parquet flottant est son prix. Par rapport à un parquet massif, celui-ci est moins cher. Son prix peut varier en fonction de l’essence du bois, de la finition (colorée, blanchie, vieillie, etc.) et des dimensions du parquet que vous avez sélectionnées. La longueur de la lame influe, entre autres, sur le coût du parquet flottant. En moyenne, comptez entre 15 et 120 € par m².
La noblesse du bois fait aussi partie des nombreux avantages du parquet flottant. Contrairement au parquet massif, celui-ci est composé d’une couche supérieure en bois noble tel que le chêne. Dans certains cas, vous pouvez aussi trouver des modèles fabriqués en hêtre, en érable, en châtaignier ou en robinier. Pour ce qui des deux couches inférieures, elles sont en panneaux HDF ou fibres de bois de haute densité.
Les inconvénients du parquet flottant
Le parquet flottant ne supporte pas très bien l’humidité. C’est la raison pour laquelle son installation n’est pas tout indiquée à proximité d’une machine à laver ou d’un lave-vaisselle. Toutefois, vous pouvez tout de même l’installer dans la salle de bains, à condition de choisir des bois dit marin.
Contrairement au parquet massif, le parquet flottant ne peut être poncé qu’une seule fois. Cela est dû au fait que l’épaisseur du revêtement est assez mince. À cause de cette faible épaisseur de couche, le parquet flottant dispose d’un niveau d’isolant acoustique qui laisse à désirer. Pour corriger cette imperfection, la mise en place d’une sous-couche isolante est indispensable.
Les différentes phases de pose du parquet flottant
La pose du parquet flottant nécessite la mise en place d’un film polyane. C’est un moyen efficace pour limiter les risques de dilatation du parquet, causée par un taux d’humidité élevé ou par des variations de température. Afin de simplifier la pose du parquet flottant, et de garantir une bonne isolation du sol, la pose d’une sous-couche est aussi nécessaire. Veillez à bien respecter le sens de la pose, le recouvrement et le jointoiement. Vous pouvez installer soit la sous-couche en rouleaux à dérouler soit celle en dalle à poser.
Après cela, passez à la vérification de l’équerrage et à la détermination du sens de pose du parquet flottant. Puis, procédez à l’installation des premières lames de parquet. N’oubliez pas de vous servir de cales de dilatation pour assurer un bon alignement entre les différentes lames. Au niveau des zones arrondies, veillez à découper les parquets de sorte à ce qu’ils épousent parfaitement la forme de ces parties de la pièce. Pour terminer, installez les barres de seuil et les plinthes.
Afin de bénéficier d’une bonne pose de parquet flottant, n’hésitez pas à faire appel à une entreprise spécialisée dans les travaux de revêtement de sol telle que FPB. Vous pouvez aussi lui confier la réalisation des travaux de revêtement mural et de peinture de bâtiment. Pour demander un devis, utilisez le formulaire disponible sur son site web.