Le ragréage de sol consiste à appliquer une couche d’enduit ou de mortier sur la surface du sol. Il est nécessaire aussi bien en neuf qu’en rénovation, afin de bien aplanir et de niveler le sol avant la pose d’un revêtement. Il se réalise sur les sols rigides suite à la dépose d’un revêtement de sol collé. Il facilite la pose du revêtement et renforce sa résistance ainsi que sa stabilité. Par ailleurs, il permet d’obtenir un support sain. Les produits utilisés pour le ragréage sont en poudre à mélanger avec de l’eau afin d’obtenir une pâte fluide. Dans cet article, découvrez l’essentiel à savoir sur le ragréage de sol ainsi que sur son coût.
Les utilités du ragréage de sol
Le ragréage de sol est utile en présence de l’un des cas suivants :
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- Lorsque le sol présente des défauts de planéité, des problèmes de niveau ou des irrégularités importants (comme les bosses ou les creux) de moins de 5 mm, touchant une surface étendue. Par contre, lorsque ces défauts se limitent sur une surface localisée, le rebouchage des trous suffit. Il permet de rattraper une épaisseur de 30 mm au maximum. Au-delà de cette épaisseur, il est conseillé d’utiliser une chape.
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- Dans le cadre de la remise à niveau d’une dalle à travers la surélévation de certaines parties du sol, et ce, dans le but d’obtenir un niveau égal sur l’ensemble de la surface.
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- Au moment de la rénovation d’un revêtement ancien ou endommagé comme le béton, le ciment, le carrelage, le parquet et la dalle en plastique rigide. Pour les autres types de revêtement comme le lino, la moquette, la dalle souple et le parquet flottant, il est nécessaire de réaliser au préalable une dépose.
Les différents types de ragréage de sol
Le ragréage de sol se décline en 3 types dont chacun est destiné à répondre à des besoins techniques précis.
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- Le ragréage traditionnel qui s’effectue avec un mortier fin. Celui-ci est composé de sable de fin, de ciment, d’eau et d’un adjuvant.
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- Le ragréage moderne qui se réalise avec un mortier prêt à l’emploi. Ce dernier est composé d’une poudre de ragréage à délayer avec de l’eau suivant un dosage déterminé. Le mortier est mélangé avec un primaire d’accroche. Il peut également être mélangé avec une résine pour optimiser sa résistance.
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- Le ragréage spécial qui est réservé à un support précis. Il permet par exemple de ragréer un plancher en bois.
Les étapes à suivre pour réaliser un ragréage de sol
Le ragréage de sol se fait en plusieurs étapes :
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- Réunissez le matériel nécessaire, à savoir : un grattoir triangle, un couteau à enduire, un seau, un tasseau, une visseuse sans fil, une perceuse à percussion, un rouleau spécial pour sol, un platoir flamand, un primaire d’accrochage, une silicone transparente, un malaxeur hélicoïdal et l’enduit de ragréage.
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- Préparez le sol en retirant la colle, la graisse, les écailles ainsi que les résidus issus de l’ancien revêtement. Pour ce faire, aspirez la poussière et les petites pierres. Puis, repérez et marquez les irrégularités du sol avec une règle de maçon et un feutre. Rebouchez les fissures et les petites imperfections. N’oubliez pas de délimiter la surface à ragréer en utilisant des tasseaux et d’appliquer un joint en silicone.
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- Appliquez un primaire d’accroche suivant la notice. Respectez le temps de séchage.
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- Préparez l’enduit de ragréage dans le seau et appliquez-le. Laissez sécher selon les indications, environ 6 heures.
Le coût d’un ragréage de sol
En général, le prix d’un produit de ragréage varie entre 17 et 35 euros pour un sac de 25 kg. Celui-ci peut couvrir une surface de 3 m² pour 5 mm d’épaisseur ou une surface de 1,6 m² pour 10 mm d’épaisseur.
En termes de main-d’œuvre, il faut compter entre 10 et 20 euros par m².