Le rejointoiement d’un mur consiste à retoucher le mortier entre les briques afin de renforcer votre mur. Bien que ce ne soit pas le travail de bricolage le plus difficile qui soit, il nécessite une préparation et une précision dignes de ce nom. Savoir quand rejointoyer est crucial. Cela peut vous faire économiser de l’argent à long terme et peut éviter d’autres dommages à votre maison.
Jointure de maçonnerie, c’est quoi ?
Le but le plus évident du jointoiement est de combler les vides entre les éléments de maçonnerie. Cela les empêche de se détacher et empêche l’eau, les courants d’air et les corps étrangers tels que la saleté et la végétation de pénétrer dans le mur.
Encore plus crucial est le rôle du jointoiement dans la gestion de l’humidité dans le tissu mural. En effet, les vieilles briques sont tendres et perméables, tandis que la pierre varie considérablement du grès tendre au silex très dur.
Les joints absorbent facilement l’eau, deviennent humide quand il pleut, puis sèchent par évaporation. Le jointoiement de mortier est également souple et perméable. Cela permet de garantir que ce cycle d’absorption et d’évaporation peut se poursuivre sur toute la surface du mur.
Toutefois, sur une longue période, ce cycle répétitif provoque une érosion de la surface du matériau. S’il y a du gel alors que le tissu mural est encore humide, l’eau dans le mur se dilate, causant des dommages à la surface.
Pour atténuer cela, le mortier de jointoiement est intentionnellement rendu plus mou et plus perméable que les éléments de maçonnerie. Cette structure assure que l’humidité est concentrée dans les joints plutôt que dans le tissu mural. La majeure partie du séchage par évaporation se produit donc dans le jointoiement plutôt que dans les briques ou les pierres.
En cas de gel, la majorité de l’eau se trouvera dans les joints de mortier. Cela signifie que la plupart des dommages dus à l’érosion et au gel se limitent au rejointoiement. Cette fonction sacrificielle est fondamentale pour assurer la performance à long terme de la maçonnerie. Ainsi, la brique ou la pierre est protégée au détriment des joints de mortier, qui s’érodent progressivement avec le temps.
Finalement, le mortier exposé se sera dégradé au point qu’il ne fonctionnera plus efficacement et qu’un rejointoiement sera nécessaire. Dans les conditions normales, nous pouvons nous attendre à ce qu’il s’agisse d’une tâche unique dans une génération.
Quand rejointoyer la maçonnerie ?
Un mur avec un jointoiement de mortier mou doit être réparé une fois que le mortier s’est bien érodé derrière la face des éléments de maçonnerie. L’érosion se produira de manière inégale sur la surface d’un mur. Le moment du rejointoiement est venu lorsque le mortier a reculé de 5 mm à 10 mm par rapport à la face.
Si un mur a été rejointoyé avec du ciment, le travail devra certainement être refait avec du mortier de chaux à un moment donné. Juger quand le faire n’est pas nécessairement simple.
Si le joint est défaillant, que le mur devient humide ou que les éléments de maçonnerie commencent à se dégrader, un rejointoiement s’impose d’urgence. Cependant, certains murs rejointoyés au ciment, notamment ceux en position abritée, peuvent perdurer pendant un temps considérable sans présenter d’effets néfastes.
Tenter d’enlever le jointoiement au ciment causera inévitablement des dommages aux éléments de maçonnerie. Il est donc préférable d’attendre s’il n’y a pas de problèmes. En raison de l’incompatibilité des matériaux, le ciment commencera à se rompre à un moment donné. C’est le moment de jointer ; quand il est beaucoup plus facile à enlever.
Il est possible de faire soi-même un travail de rejointoiement. Bien que le mélange de mortier est peu coûteux, mais si vous avez les bons outils pour le travail, cela pourrait être fait. Cependant, faire appel à un professionnel pour ses services pourrait vous être très bénéfique. Entrer en contact avec la SARL Bureau Michel, basée à Yvrac, pourrait vous éviter bien des tracas.
