La reprise en sous-œuvre désigne les travaux de réparation, de renforcement et de réhabilitation des parties portantes d’une construction en cas de fissures, de déformation verticale de l’édifice ou du terrain ou d’autres contraintes considérables que celles-ci pourraient subir. Lisez cet article pour avoir de plus amples informations sur les travaux de reprise en sous-œuvre.
Objectifs et coûts des travaux de reprise en sous-oeuvre
Les principaux objectifs de la technique de la reprise en sous-œuvre sont d’assurer le transfert des charges et de renforcer les fondations de la construction en cas de changement de la structure de la maison ou de rajout d’étage supplémentaire, de pièce inférieure ou encore d’un ouvrage mitoyen. Les travaux de reprise en sous-œuvre constituent une excellente solution à la suppression d’un mur porteur.
Le coût des travaux varie généralement en fonction de différents critères tels que la technique à utiliser, la nature du sol, la complexité de l’édifice déjà mise en place, l’accès ainsi que de l’ampleur des travaux à réaliser. Mais, à titre d’information, sachez que les tarifs proposés pour la mise en œuvre des travaux de reprise en sous-œuvre sont généralement compris entre 10 000 et 100 000 euros.
Les différentes techniques de reprise en sous-oeuvre
La réalisation des travaux est obligatoirement précédée d’une étude de sol, puis d’une analyse de la construction existante et à venir, ce qui permet de trouver la technique la plus adaptée aux travaux de reprise en sous-œuvre en question et de garantir la faisabilité du projet.
La reprise en sous-œuvre consiste à améliorer les fondations d’une construction, soit en augmentant la surface d’appui de la structure de la maison ou en reportant les charges en profondeur. Ainsi, la première technique consiste à creuser de nouvelles fouilles dans lesquelles du béton sera coulé afin d’élargir la semelle de fondation. Quant à la deuxième, différents procédés tels que la pose de micropieux et l’injection de résine sous-fondation peuvent être envisagés et dont le choix se fait en fonction des caractéristiques du terrain et de la construction existante.
La pose de micropieux
C’est la technique la mieux adaptée si la qualité du sol superficiel du terrain de construction est peu probante. La pose de micropieux commence par la réalisation du forage, puis par la mise en place de l’armature (plus installation du système d’injection si les micropieux sont de type 3) avant de terminer avec le scellement au coulis.
Les pieux de 20 à 25 cm de diamètre sont installés en dessous des fondations, jusqu’à 20 m de profondeur, autrement dit, jusqu’à atteindre le sol dur. Pour une meilleure assise et assurer le support des charges, il faut les placer avec 2 à 3 m de distance les uns des autres et les relier par une longrine. C’est cette dernière qui va reprendre les fondations de l’édifice.
L’injection de résine sous-fondation
Il s’agit d’un procédé dont les étapes de réalisation sont peu nombreuses. En effet, elles se résument à réaliser des forages qui vont servir de points d’injection, puis d’y introduire la résine sous-fondation en vue de consolider le sol et de stabiliser la construction.
Bien que les travaux de reprise en sous-œuvre soient, dans ce cas, relativement faciles à mettre en œuvre, il reste indispensable de solliciter les conseils d’un pro avant de faire le choix de la résine RPE à injecter et de disposer des équipements nécessaires.
La mise en place de puits blindés
La mise en place de puits blindés sous les fondations de la maison permet de reporter le poids des charges (la construction existante, le mobilier et les occupants) en profondeur, notamment quand les conditions d’accès sont assez difficiles. Pour ce faire, il faut creuser l’emplacement des puits avant de procéder au bétonnage.